Mise en avant

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Le banquet de Tirésias
Iconotexte Marc Guillaume -Marie Rauzy
AREA
46 bis rue de Paradis
75010 Paris
Du mercredi au samedi de 14h à 19 h

Prochaines expositions

Galerie Marie Vitoux, Paris, du 4 juin au 4 septembre 2026

Bunkamura gallery, Tokyo, du 4 au 14 septembre 2026

Expositions passées

La vie à tire-d’aile
Monographie
Textes de Marie Rauzy, Jean Brousse, Alin Avila
176 pages couleurs
ISBN: 978-2-35276-160-0

Disponible en librairie, diffusion : Pollen Difpop
Editions area, 2024

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Autoportrait en femme légère


Du rififi dans le Baroque, du chaos dans le Rococo, du désordre Grand Siècle, et de l’Expressionnisme de Genre.

Je ne me sens plus de joie

Il est heureux que notre corps, charnel, animal et bien posé sur terre, nous permette de jouir de la vie malgré les mille questions que cet état précaire devrait nous poser.

Une certaine nonchalance éloigne l’idée de la mort, même si cette désinvolture qui nous permet de vivre agréablement n’est pas sans conséquence sur l’état du monde.

Si les chiens voulaient être libres, ils mordraient la main qui tient la laisse

L’empressement canin à adorer son maitre même s’il le maltraite, m’interroge  sur mon propre libre arbitre et mes désirs de liberté. En tant qu’artiste, je sais combien il est difficile de faire quelque chose de cette largesse qui nous est offerte. Il peut être bien plus confortable d’avoir un cadre imposé, des horaires, des tâches à effectuer.
J’ai quand même usé de la liberté de jouer avec la rythmique des laisses pour développer cette réflexion sur la relativité du désir de liberté !

Je ne me sens jamais seule avec tous ces gens sur terre

Il me semble que la soif intarissable de richesse, de relations, d’ambitions, pourrait être satisfaite d’un simple geste d’amitié. Certains jours, j’entreprends de me peindre des amis.

Terre agitée

Souvent, je travaille à tâtons, jʼattends une rencontre. Je me donne du mal sur un morceau sans savoir où je vais. Cet état de recherche, lʼinquiétude de perdre mon travail, la difficulté de réunir des éléments disparates me procurent une tension, une jubilation qui est lʼémotion même que je cherche à partager.

Oisellement

J’embrasse la peinture

J’embrasse la peinture. Je lui embrasse les pieds et les mains.