Le beau monde

Il était une fois

La peinture

Je ne crois pas la peinture démodée.
D’ailleurs, il ne se trouve pas un film catastrophe où on ne voit des œuvres d’art, notamment des tableaux, soigneusement sauvés, emportés dans la fuite, mis en sécurité dans un bunker.

De temps en temps, il faut des fleurs

Parfois, je peins n’importe quoi.

Dépaysage

La nature peu encline à s’aligner sagement contrarie notre bon goût. Le roncier revient, recouvre et pique. Les herbes repoussent toujours, jusqu’à nous
masquer l’horizon, alors, nous les appelons mauvaises. Il est pourtant heureux que cela nous résiste. Il y a parfois des désordres, des taches, des ratages qui valent aussi bien.

Vitesse du paysage

Il y a un chemin de forêt qui me traverse le corps et cela chatouille agréablement.

Mon faux visage

Dommage que je ne puisse pas faire plus de mal aux méchants que de les dessiner mal.

Qui s’y pique s’y frotte

Je choisis des modèles sereins pour les torturer un peu, et ils ne réagissent pas et continuent à sourire. Ils se laissent faire et j’en profite. J’ai aussi peint des chiens en laisse. Ils tirent dessus mais se la laisse mettre en frétillant. Finalement, l’obéissance est confortable.